Un article sur “L’arte della gioia” de l’écrivaine italienne Goliarda Sapienza
Publié dans “Possession immédiate” volume X, printemps 2020.
Modesta l’enfant analphabète collectionne les mots. Du couvent, elle retient le beau mot de “discipline”. Elle en trouve bien d’autres dans la malle d’un défunt aÏeul, marxiste et libre penseur, le mentor disparu. Ainsi, Modesta décide que le temps de la joie sera aussi le temps volé à la joie, celui de l’étude et de l’écriture. Goliarda Sapienza est une écrivaine et comédienne italienne née à Catane le 10 mai 1924 et morte à Gaète le 30 août 1996. L’arte della gioia est son chef-d’oeuvre.
Publié dans “Possession immédiate” volume X, printemps 2020.
Modesta l’enfant analphabète collectionne les mots. Du couvent, elle retient le beau mot de “discipline”. Elle en trouve bien d’autres dans la malle d’un défunt aÏeul, marxiste et libre penseur, le mentor disparu. Ainsi, Modesta décide que le temps de la joie sera aussi le temps volé à la joie, celui de l’étude et de l’écriture. Goliarda Sapienza est une écrivaine et comédienne italienne née à Catane le 10 mai 1924 et morte à Gaète le 30 août 1996. L’arte della gioia est son chef-d’oeuvre.
L’art de la joie a été traduit de l’italien par Nathalie Castagné, première édition française par Viviane Hamy en 2005, réédition Le Tripode en 2016
***Cet article décrit et analyse la scène du regard caméra de Harriet Andersson dans le film Sommaren med Monika (Un été avec Monika) de Ingmar Bergman, enquête sur les liens entre cette scène et le travail de Sylvain Fraysse, en particulier avec une pièce en cours de réalisation intitulée 01:22:38 / 01:23:06
texte publié dans Offshore, numéro 51, octobre-novembre 2019
01:22:38 / 01:23:06 présente une série de planches sur lesquelles sont alignées 24 petites images rectangulaires de 5 x 6,5 cm chacune. Au premier coup d'œil les images semblent identiques. Un portrait de jeune femme en plan serré, vue de trois quart. Elle est en train de fumer. Son visage est tourné vers la droite, elle nous regarde tandis qu’elle porte sa cigarette aux lèvres. En approchant, on repère une différence entre la première et la dernière image de chaque planche. Puis on découvre un infime détail changeant entre deux images qui se suivent. Un point d’ombre sur la joue a disparu. Un autre sur la bouche. Le grain de l’image est instable, quelque chose passe, d’à peine perceptible, une temporalité. C’est donc une séquence.
texte intégral : sylvainfraysse.com/monika
texte publié dans Offshore, numéro 51, octobre-novembre 2019
01:22:38 / 01:23:06 présente une série de planches sur lesquelles sont alignées 24 petites images rectangulaires de 5 x 6,5 cm chacune. Au premier coup d'œil les images semblent identiques. Un portrait de jeune femme en plan serré, vue de trois quart. Elle est en train de fumer. Son visage est tourné vers la droite, elle nous regarde tandis qu’elle porte sa cigarette aux lèvres. En approchant, on repère une différence entre la première et la dernière image de chaque planche. Puis on découvre un infime détail changeant entre deux images qui se suivent. Un point d’ombre sur la joue a disparu. Un autre sur la bouche. Le grain de l’image est instable, quelque chose passe, d’à peine perceptible, une temporalité. C’est donc une séquence.
texte intégral : sylvainfraysse.com/monika
“01:22:38 / 01:23:06” de Sylvain Fraysse, seconde 05
citation de Un été avec Monika dans Les 400 coups de François Truffaut
Monika et Harry sur l’île, image tirée de Un été avec Monika, Ingmar Bergman, 1953.